Au Maroc, la Société financière internationale (SFI) soutient le développement d’une chaîne de valeur favorable au recyclage et à la valorisation des déchets issus de l’industrie du textile avec un financement de 340 000 euros.
MAROC : la SFI soutient le recyclage des déchets de l’industrie textile à Tanger

Tanger, la capitale culturelle du Maroc attire de nombreuses âmes, notamment des stylistes. Dans cette ville portuaire de plus d’un million d’habitants, la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale accorde un financement de 340 000 euros (3,6 millions de dirhams) pour le recyclage des déchets de l’industrie du textile.

Le programme d’appui lancé par la SFI s’étendra sur une période de 10 mois et vise à soutenir le développement d’une chaîne de valeur permettant la valorisation des déchets de coupe, des stocks morts (quantités non exploitées, Ndlr) et des produits non conformes qui pourraient être réutilisés en vue du renforcement des modèles économiques circulaires dans ce secteur.

Une industrie durable s’impose !

Dans le royaume chérifien, l’industrie du textile emploie environ 200 000 personnes et génère une production de 95 milliards de dirhams (près de 9 milliards d’euros) dont 75 % sont destinées à l’exportation selon l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith) qui enregistrent plus de 1 000 entreprises produisant un milliard de vêtements par an. Le marché du textile produit 83 200 tonnes de déchets par an au Maroc, soit 16 700 tonnes de déchets réutilisables et 66 500 tonnes de déchets recyclables.

À en croire l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) du Maroc, le textile est le deuxième émetteur de gaz à effet de serre (GES) dans le monde juste après l’industrie pétrolière. Face à ce constat, certains créateurs tendent à réduire l’impact écologique de leurs activités (partant de la production à l’exposition lors des défilés, Ndlr) notamment en utilisant moins d’eau et de produits hautement nocifs pour l’environnement, susceptibles d’être rejetés dans la nature.

Source: afrik21.africa

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