Un être humain décède généralement si sa température corporelle dépasse les 42,3 °C.
Quelle est la température la plus élevée que le corps humain puisse supporter ?

Contrairement à de nombreux êtres vivants sur la planète, l’être humain a parfois du mal à adapter son corps à certaines pressions de l’environnement. Pourtant, le monde ne cesse de changer et l’humain doit s’adapter quoi qu’il arrive. Avec le changement climatique, c’est notamment la chaleur que nous devons affronter. La question est de savoir quelle est la température la plus élevée que nous pouvons supporter ?

L’ÊTRE HUMAIN EN HYPERTHERMIE À PARTIR DE 40 °C DE TEMPÉRATURE CORPORELLE

Les humains sont des mammifères à sang chaud. Cela signifie qu’ils sont protégés par un mécanisme appelé homéostasie, un processus par lequel le cerveau humain – ou du moins une partie appelée hypothalamus – régule la température corporelle pour la maintenir dans la plage de survie. Mais cette autorégulation de la température corporelle a ses limites. Avant de savoir où se trouve cette limite, il faut d’abord savoir que la température normale du corps humain est de 37 °C à 37,5 °C. À partir de 38 °C de température corporelle, on peut dire qu’une personne a de la fièvre, et il faut savoir qu’une fièvre peut être mortelle. Dans ces cas-là, on parle d’hyperthermie. Plus précisément, une personne est en hyperthermie lorsque sa température corporelle dépasse les 40 °C.

Notons que la fièvre est différente de l’hyperthermie, dans la mesure où elle est généralement causée par une réaction inflammatoire primaire, souvent liée à une maladie. Quant à savoir quel niveau exact d’hyperthermie l’être humain peut supporter, cela dépend de chaque individu, ainsi que du niveau d’humidité de l’environnement où se trouve la personne en question. Mais de manière générale, la température corporelle maximale à laquelle une personne peut survivre est de 42,3 °C. Une telle augmentation peut survenir non seulement en cas d’excès de fièvre lié à un effort intense avec une mauvaise évacuation de la chaleur ou la prise de certaines substances, mais également lorsque l’on est soumis à des températures extrêmes en cas de vagues de chaleur, de séance de sauna, ou encore d’exposition à un incendie.

Notons que la durée d’exposition compte également. Dans un sauna à 100 °C, les adultes résistent au maximum 3 à 4 minutes, tandis que dans une maison en feu où la température peut dépasser les 200 degrés, ils peuvent tenir jusqu’à 10 minutes – tant qu’ils ne s’évanouissent pas à cause du monoxyde de carbone –, a rapporté l’éditeur médical et scientifique Thieme. On remarque que l’on peut tenir moins longtemps dans un sauna alors que la température y est moins élevée. Cela s’explique par le fait qu’il y a beaucoup plus d’humidité dans un sauna que dans une maison en feu. Il faut en effet savoir que plus il y a d’humidité, plus le corps humain va surchauffer rapidement. S’il est soumis à une température humide de seulement 35 °C, un être humain peut mourir au bout de 3 heures.

LES TEMPÉRATURES TERRESTRES SE RAPPROCHENT DANGEREUSEMENT DU MAXIMUM SUPPORTABLE

C’est une information inquiétante dans la mesure où les températures en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Europe méditerranéenne ont largement dépassé les 35 °C cette année. Heureusement, ces vagues de chaleur se sont faites dans des contextes peu humides. Quoi qu’il en soit, la situation reste préoccupante dans la mesure où les températures terrestres vont sans aucun doute augmenter au cours des prochaines années à cause du réchauffement climatique. Notons que les personnes âgées, les personnes atteintes de comorbidités, les personnes qui prennent des antipsychotiques et les jeunes enfants sont plus sensibles à la chaleur. Dans une voiture surchauffée à 50 °C, un enfant ne peut tenir que quelques minutes.

Quant à savoir comment se manifeste une hyperthermie, en plus de l’augmentation évidente de la température corporelle, on observe également des symptômes tels que des crampes, un trouble de la conscience, des maux de tête et des nausées généralement causées par un œdème cérébral. Dans les cas où l’on survit à un cas grave d’hyperthermie, il est probable que l’on souffre de séquelles durables causées par des lésions cérébrales. Outre les problèmes cérébraux liés à la diminution d’apport en oxygène dans le corps, les individus en hyperthermie peuvent également souffrir au niveau du cœur et des muscles à cause de la perte d’électrolytes tels que le sodium et le potassium. Cela est notamment lié au fait que l’on perd également beaucoup d’eau par sudation en cas d’hyperthermie.

Source: dailygeekshow.com

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