«  Les récents incendies qui ont frappé la ville ces derniers jours sont une succession impressionnante d’épisodes qui pèsent sur Rome et ses habitants  », a écrit le maire de Rome, Roberto Gualtieri, sur les réseaux sociaux.
Italie : Rome qualifiée de « bombe écologique » suite à de multiples incendies

Rome a été frappée par un important incendie samedi (9 juillet), le quatrième en moins d’un mois. L’opposition romaine dénonce le problème de longue date de la gestion des déchets dans la ville et appelle à un état d’alerte pour la ville.

La capitale italienne a été enveloppée samedi d’un épais nuage de fumée, causé par un grand incendie qui s’est déclaré dans le parc de Centocelle.

Bien que l’incendie ait été maîtrisé, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les causes de ce départ de feu. On craint que des réseaux criminels soient à l’origine de ces événements.

«  Les récents incendies qui ont frappé la ville ces derniers jours sont une succession impressionnante d’épisodes qui pèsent sur Rome et ses habitants  », a écrit le maire de Rome, Roberto Gualtieri, sur les réseaux sociaux.

M. Gualtieri, maire de gauche de la capitale depuis octobre 2021, a déclaré qu’il était temps de «  poursuivre le chemin de la modernisation et de la revitalisation de Rome  », soulignant la nécessité de résoudre de toute urgence le problème des déchets urbains.

Le perpétuel problème d’élimination des déchets de la Ville éternelle a commencé en 2013, lorsque les autorités européennes ont ordonné la fermeture de la plus grande décharge de la ville, Malagrotta, au motif que celle-ci ne répondait pas aux normes européennes en matière de traitement des déchets.

Depuis lors, le problème des déchets de la capitale italienne n’a jamais été entièrement résolu, les ordures jonchant régulièrement les rues.

Les difficultés rencontrées par Malagrotta se sont poursuivies le 15 juin, lorsqu’un incendie a détruit une usine de traitement des déchets située sur l’ancienne décharge de la ville.

La question de la crise des déchets urbains que connaît Rome depuis des décennies a également été abordée par M. Gualtieri et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors de leur rencontre en juin.

Le commissaire européen à l’Environnement, Virginijus Sinkevicius, évoquait déjà des «  problèmes sous-jacents qui doivent encore être traités  », lorsque Virginia Raggi, du Mouvement 5 étoiles, dirigeait la ville en 2020.

«  Les incendies, les ordures, la dégradation : Rome est désormais une bombe écologique  », a écrit sur Twitter l’ancien ministre italien de l’Économie, aujourd’hui député européen libéral, Carlo Calenda, qui s’est présenté contre M. Gualtieri à la tête de la ville en 2020.

Source: euractiv.fr

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