Les parcs nationaux du Niokolo-Koba et du Djoudj, situés respectivement au sud-est et nord-ouest du Sénégal, sont au cœur d’une feuille de route définie par l’État du Sénégal, conformément aux principes du Comité du patrimoine mondial.
SÉNÉGAL : sécurité renforcée pour les parcs nationaux du Niokolo-Koba et du Djoudj

La feuille de route prévue sur la période 2022-2024 vise à relever le niveau de conservation de deux sites du patrimoine mondial, confrontés à diverses menaces d’origine naturelle et anthropique.

Des actions de conservation connaîtront un renforcement durant les deux prochaines années dans les parcs nationaux du Niokolo-Koba et du Djoudj, situés respectivement au sud-est et au nord-ouest du Sénégal. La Direction des parcs nationaux du Sénégal, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la Norvège y travaillent. Ils ont réuni à cet effet près de 80 partenaires techniques et financiers le 16 et 17 novembre 2021 à Dakar (la capitale du Sénégal).

À l’issue de cette rencontre, la Direction des parcs nationaux du Sénégal a établi une feuille de route coordonnée pour la période 2022- 2024. Alignée sur les besoins et les recommandations du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, ce document propose une réponse coordonnée des futures interventions du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers dans les parcs nationaux du Niokolo-Koba et du Djoudj.

La feuille route prévoit également la mise en place d’une revue sur les interventions des différents partenaires et la sensibilisation des entreprises d’exploitation ou d’exploration sur les menaces actuelles et les mesures d’atténuation nécessaires pour allier développement et protection de la biodiversité.

Deux sites fragilisés

Créé en 1971, puis agrandi en 1975, avant d’être classé en 1980 zone humide d’importance internationale par la Convention de Ramsar, le parc national du Djoudj, encore appelé le paradis des oiseaux migrateurs, est un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1981, tout comme le parc du Niokolo-Koba.

Les deux sites sont aujourd’hui confrontés à de graves menaces, particulièrement liées aux activités illégales, à la prolifération d’espèces envahissantes, l’exploitation minière ou encore à l’impact des activités agricoles. Au fil des ans, ces multiples agressions d’origine naturelle et humaine ont conduit à leur inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Ainsi les efforts envisagés par la Direction des parcs nationaux du Sénégal et ses partenaires, visent à sortir les deux sites de leur situation de fragilité.

Source: afrik21.africa

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